25 février 2010
Sites archéologiques de la Marne





Villenoy, berge aménagée

En cours d'élaboration.



Villenoy, moulin

En cours d'élaboration.



Meaux, moulin David

Meaux, moulins de l’Echelle

En cours d'élaboration.



Meaux, moulins du pont du Marché

En cours d'élaboration.



Meaux, berge aménagée


Dégagement de pieux d'une ancienne berge à Meaux. Cl GRAS.



Nanteuil-lès-Meaux, quai maçonné

En cours d'élaboration.



Trilport, moulin

En cours d'élaboration.



MOULIN DE VARREDDES (Seine-&-Marne)

relevé de la pile du moulin de Varreddes - CL. O. BAUCHET Amas de gros blocs de pierre et présence de quelques pieux en rive droite à l’emplacement d’un moulin ayant appartenu à l’abbaye de Chézy, établie sur la rive opposée. D’après les sources écrites, cet établissement religieux aurait détenu trois moulins sur la Marne dès le milieu du XIIe siècle. Celui d’Azy était peut-être l’un d’entre eux. Ce dernier est clairement désigné dans un acte du XVIe siècle. Il a fonctionné jusqu’en 1865.



Saint-Jean-les-Deux-Jumeaux, moulin

En cours d'élaboration.



Changis-sur-Marne, berge aménagée

En cours d'élaboration.



ILE DU MOULIN ROMPU (Changis St-Jean-les-2-Jumeaux / Seine-&-Marne)

Une palée de pieux composée de plus d’une vingtaine de pieux a été repérée à la tête de l’île en 2001 par prospection subaquatique. Ces pieux qui sont en apparence de faible section (20 cm environ) sont espacés entre un intervalle de 0,50 cm à 1 m. Cet aménagement qui suit le sens du courant délimite au nord une zone de concentration de blocs. Le rattachement de cette structure à un départ de chaussée (barrage) de moulin est étayé par la toponymie et les textes. Il existait dès le XIIe siècle, un moulin détenu par le chapitre cathédral de Meaux. Il semble avoir disparu au début du XVIIe siècle.



ILE BIGOUT (Ussy-sur-Marne St-Jean-les-2-Jumeaux / Seine-&-Marne) structure transversale

Ile Bigout - localisation des pieux - Cl . O. BAUCHET. Site non identifié repéré à la tête de l’île. Une première structure constituée de treize pieux a été reconnue dans le bras droit non navigable. Onze d’entre eux se trouvent concentrés au milieu du bras tandis que les deux derniers sont plus rapprochés de l’île. La seconde structure établie à la naissance du bras gauche est composée de plus d’une vingtaine de pieux alignés sur au moins 20 m de long. Cet alignement prend une direction oblique depuis la pointe de l’île vers la rive gauche.



MOULIN NOTRE-DAME (Ussy-sur-Marne / Seine-&-Marne)

Des prospections subaquatiques menées en 1997 avaient permis de mettre au jour un site meunier constitué de deux chaussées (barrages) implantées à la pointe amont de l’île et d’une maçonnerie située le long du bord méridional du bras mineur. Cette dernière structure a été dégagée à la suceuse hydraulique lors d’un sondage opéré en 1998. Longue de 10 m et large d’au moins 2,50 m, cette construction s’apparente à l’une des deux piles maçonnées qui supportait le moulin-pendant.
Conservée sur au moins trois assises, la pile est composée majoritairement de pierres meulières en parement et blocage liées à du mortier hydraulique. L’extrémité amont de la structure forme un demi éperon tandis que son extrémité aval se termine à angle droit. La datation de l’ouvrage reste encore incertaine, mais il est probablement postérieur à la fin du XVIe siècle, période durant laquelle un marché est conclu devant notaire pour la démolition du moulin assis alors sur pilotis.
Site du moulin Notre-Dame. Cl . O. BAUCHET.



Sammeron, appontement de bac

En cours d'élaboration.



ILE CROULARD (La Ferté-sous-Jouarre / Seine-&-Marne)

Ile Croulard - alignement de pieux. Cl . O. BAUCHET. Site repéré lors du chômage de 1997 près de la rive droite. Il est constitué de plus d’une dizaine de pieux de diamètres importants (entre 30 et 40 cm de diamètre) alignés selon un axe oblique à la rivière. Cette structure en bois, associée à des moellons bruts et du gravier pourrait s’apparenter à une chaussée (barrage) de moulin. Ce dernier est nommé « moulin Croullart » dans un texte de la fin du XVIe siècle.



ILE CARTIER (La Ferté-sous-Jouarre / Seine-&-Marne)

Il existe à la pointe aval de l’île Cartier, du côté du lit majeur, un bajoyer de pertuis (passage à bateau) construit en 1737 par un certain Raimbaux, entrepreneur des Ponts-et-Chaussées. Cette maçonnerie venait remplacer un aménagement de berge plus sommaire en bois. Cet ouvrage, encore en bon état de conservation, maintient la berge sur près de 30 m. A peu près en son milieu, le parement fait un retrait d'une vingtaine de centimètres. Cette rupture architecturale s’accompagne à son sommet d'un petit édicule maçonné en forme de piédestal.
Il marque l’emplacement de la porte à bateau. En face de l’ouvrage répondait un autre bajoyer qui se poursuivait 50 m en aval jusqu’aux moulins. Au nombre de trois, ces moulins ont été construits vers 1716, remplaçant deux autres moulins établis plus bas. Le long de la rive gauche, s’organise un ensemble de 66 pieux répartis en 3 ou 4 alignements qui semblaient supporter le tablier d’un pont en bois donnant l’accès aux moulins. Ce site meunier a été détruit en 1865, lors de la canalisation de la rivière.
Ile Cartier. Cl . O. BAUCHET. Ile Cartier - alignement de pieux - Cl. O. BAUCHET.



Chamigny, digues

En cours d'élaboration.



ILE CROUILLARD (Méry-sur-Marne Luzancy / Seine-&-Marne)

Le chômage de 1998 a exondé à quelques dizaines de mètres en amont de l’Ile Crouillard un seuil anthropique constitué de plusieurs dizaines de pieux associés à des blocs de pierre. Il occupe la partie droite du chenal, dans la direction du bras droit de l’île Crouillard. Ce bras est interdit à la navigation en raison de sa faible profondeur. L’identification de ce site et sa datation restent indéterminées.



MOULIN JAMBART (Nanteuil-sur-Marne / Seine-&-Marne)

Moulin Jambart - palée. Cl . O. BAUCHET. Ce site meunier est attesté par les textes du XVIe siècle. Les piles qui soutenaient le moulin sont encore en élévation tout comme le pont d’accès qui supporte aujourd’hui une habitation. Le bras qui alimentait le moulin est en cours de comblement. Au cours du chômage de 1998, a été découverte sur la rive opposée et à 300 m en amont une palée de pieux semi-hexagonale de 25 m de long. Des planches de vannage fixées à l'intérieur de l'enceinte de pieux retiennent derrière elle un blocage de pierres conservé sur plus d'un mètre de hauteur. Cet aménagement décrit par les textes sous le nom de "cage du pertuis", formait l'un des bajoyers du passage à bateaux réalisé à l'extrémité de la chaussée du moulin. Si, d'après les textes, l'ouvrage ne semble pas remonter au-delà du XIXe siècle, il marque probablement l'emplacement d'une cage plus ancienne.



ILE ST-FARON (Citry / Seine-&-Marne)

Prospection à l'Ile Maniquet. Cl . O. BAUCHET. Repéré durant le chômage de 1997, ce site est constitué de près d'une trentaine de pieux. L’ensemble s'appuie sur le flanc nord de l'île et forme un angle de 155° par rapport au sens du courant. Rappelant la forme d'une chaussée de moulin, celle-ci ne se raccorde pas pour autant à l'installation du moulin situé dans le bras gauche, dont il ne reste aucun vestige. Son rattachement à un état antérieur du site meunier est donc envisageable.



PAVANT (Aisne)

Ensemble de quelques pieux et planches retrouvés à proximité du lieu-dit l’île Maniquet. Un moulin est attesté dans les environs, entre 1240 et 1281. Il appartenait alors à l’abbaye de Notre-Dame de Soissons.



NOGENT-L'ARTAUD (Aisne)
Chaussée du moulin. Cl. O. BAUCHET Site meunier

Site meunier découvert en 1992. Il reste un rare exemple de moulin encore en élévation. La cage du moulin, située en rive gauche, est assise sur des piles maçonnées présentant deux rainures en demi-lune pour le passage de l’ancienne lanterne (engrenage du moulin). De ce moulin part une chaussée oblique (35°) réalisée en bois (pieux, vannage) avec un comblement en pierre, conservée sur plus d’une quarantaine de mètres. Celle-ci mesurait à l’origine plus de 120 m pour aboutir au pertuis aménagé en bordure de la rive droite. De cet ouvrage est conservé la cage qui protégeait la berge des affouillements. Ce site a été construit en 1711 et a fonctionné jusqu’en 1862.
Seuil de chaussée de moulin. Cl. O. BAUCHET. Chaussée de moulin

Haut-fond situé à moins d’une centaine de mètres en aval de la chaussée de l’ancien moulin. Ce seuil constitué de gros blocs de pierre peut correspondre aux vestiges d’une chaussée de moulin antérieure à celle repérée en amont ou d’un pont attesté par les textes des XIIe et XIVe siècles.


ROMENY (Aisne)

Site indéterminé constitué d’un ensemble d’une dizaine de pieux en rive droite, à la hauteur d’une ancienne île, orienté à environ 115° par rapport au sens de l’écoulement, et d’un autre ensemble de pieux associé à des blocs de pierre situé au milieu du chenal. Ce dernier forme un haut-fond durant les étiages. Il pourrait s’agir des vestiges du moulin du seigneur de Romeny évoqué dans une monographie du XIXe siècle.



AZY-SUR-MARNE (Aisne)
Le moulin d'Azy en 1828. Ill. O. BAUCHET. Amas de gros blocs de pierre et présence de quelques pieux en rive droite à l’emplacement d’un moulin ayant appartenu à l’abbaye de Chézy, établie sur la rive opposée. D’après les sources écrites, cet établissement religieux aurait détenu trois moulins sur la Marne dès le milieu du XIIe siècle. Celui d’Azy était peut-être l’un d’entre eux. Ce dernier est clairement désigné dans un acte du XVIe siècle. Il a fonctionné jusqu’en 1865.



CHATEAU-THIERRY (Aisne)
La Marne. Digue médiévale. Ill O. BAUCHET. Aval du pont du centre ville

Il s'agit des vestiges d’une ouverture aménagée dans une digue découverte en aval du pont moderne. Cette structure est constituée d’au moins quarante pieux en chêne fichés au milieu de la rivière.
La partie orientale du site est actuellement la plus lisible : les deux alignements de pieux qui forment un angle droit délimitent l’extrémité d’une première digue large d’environ 5 m. On devine à cette extrémité l’aménagement d’un pertuis, servant soit de passage à de petites embarcations (d’une largeur inférieure à 4m) ou de vanne de décharge. Au-delà, un système de vannage et de pieux marquent probablement le départ d’une autre digue.
Les textes mentionnent l’existence de digues à réparer au cours du XVe siècle. Ces digues permettaient de conduire l’eau vers plusieurs moulins installés dans un bras aujourd’hui comblé. Ces moulins sont attestés depuis le XIIe siècle. Plusieurs digues se sont succédés sur ce site jusqu’à la seconde moitié du XVIIIe siècle, bien que les moulins aient disparu depuis 1556.
La Marne. Gravier du ru de Ganache. Ill. O. BAUCHET. "Gravier du ru de Ganache"

Haut-fond découvert lors du chômage de 1998. Il doit son existence à la charge solide déversée par le ru Ganache dans la Marne depuis la rive droite. Un mémoire de 1829 indique que ce seuil, large de plusieurs dizaines de mètres, était guéable durant les étiages estivaux ; la hauteur d’eau n’était alors que d’un mètre.


CHIERRY (Aisne)
chaussée de moulin médiéval. Cl.  O. BAUCHET Site médiéval découvert lors du chômage de 1998. Il se présente sous la forme de deux ensembles de pieux et de piquets en chêne implantés obliquement à la rivière depuis la rive gauche. Ces pièces de bois sont associées à des niveaux de blocs de pierre et de branchage. Les datations dendrochronologiques (Archéolabs réf. ARC 01/R2390D) semblent indiquer que l’alignement occidental (en aval) est constitué de bois abattus en 1098-1099. Les bois de l’alignement oriental (en amont), quasi-contemporains ont été mis en place entre 1185 et 1310 (datation radiocarbone). Ces aménagements successifs rappellent la construction de chaussées de moulins découverts sur le reste de la rivière.

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